Comédie romantique sexy et vulgaire qui aborde l'éternel thème de la différence entre l'homme et la femme, «The Ugly Truth» est composé de scènes hilarantes insérées dans un format attendu et sans envergure.
Abby (Katherine Heigl) est une productrice célibataire qui voit sa vie professionnelle et amoureuse happée de plein fouet par la présence du fougueux Mike (Gerard Butlet), un animateur macho et grivois qui lui apprendra comment séduire la gente masculine! Des conseils qui fonctionnent merveilleusement, jusqu'au moment où le professeur est lui-même attiré par sa jolie élève...
De la même façon que le très récent «The Proposal», «The Ugly Truth» est un long métrage où les personnages passent leur temps à s'engueuler pour mieux se tomber dans les bras à la toute fin. Contrairement au récit politiquement correct d'Anne Fletcher, celui de Robert Luketic (un réalisateur inégal qui est capable de surprendre avec «Legally Blonde» et «21» tout en irritant avec «Win a Date With Tad Hammilton!» et «Monster-In-Law») ne lésine pas sur le rire jaune et les sous-entendus sexuels. C'est même ce qui fait la particularité de ce titre nettement plus excitant que son ordinaire bande-annonce. Sans crier gare, le cinéaste est capable de sortir un lapin de son chapeau, ce qui provoque quelques scènes assez désopilantes, dont une improbable partie de baseball et un important discours en situation d'inconfort...
Derrière ces flashs qui s'inscrivent parmi les plus drôles de cet été 2009 se trouve toutefois un canevas peu aventureux qui a beaucoup de difficulté à surprendre. Il y a cette introduction qui lève difficilement, et surtout cette conclusion qui tarde à venir, enrobée dans une guimauve particulièrement collante. La mise en scène, à peine fonctionnelle, se révèle rarement dynamique (hormis lors de la première séquence), et l'apport musical est loin d'être significatif.
Le tout s'oublie pourtant rapidement devant la composition du duo qui s'avère particulièrement relevée. Se situant plus près de son jeu dans «Knocked Up» que celui dans «27 Dresses», Katherine Heigl surprend en femme forte à la langue bien pendue. C'est cependant Gerard Butler qui lui vole presque instantanément la vedette. Ce futur Clive Owen affiche un charisme d'enfer et il est capable d'assurer avec un seul regard ou le moindre sourire. Sa prestation dans l'excellent «RocknRolla» n'était pas le fruit du hasard et il deviendra sans aucun doute un des acteurs les plus sollicités des prochaines années.
C'est grâce à ce couple pas piqué des vers et à quelques moments d'un comique rutilant que «The Ugly Truth» maintient l'intérêt presque jusqu'à la fin. Cela ne sera sans doute pas assez pour un public plus sérieux et adulte qui cherchait quelque chose de nouveau sur les relations entre les hommes et les femmes, mais ce style éprouvé a souvent donné des résultats beaucoup plus catastrophiques. Pour une fois, le verre est à moitié plein.
Abby (Katherine Heigl) est une productrice célibataire qui voit sa vie professionnelle et amoureuse happée de plein fouet par la présence du fougueux Mike (Gerard Butlet), un animateur macho et grivois qui lui apprendra comment séduire la gente masculine! Des conseils qui fonctionnent merveilleusement, jusqu'au moment où le professeur est lui-même attiré par sa jolie élève...
De la même façon que le très récent «The Proposal», «The Ugly Truth» est un long métrage où les personnages passent leur temps à s'engueuler pour mieux se tomber dans les bras à la toute fin. Contrairement au récit politiquement correct d'Anne Fletcher, celui de Robert Luketic (un réalisateur inégal qui est capable de surprendre avec «Legally Blonde» et «21» tout en irritant avec «Win a Date With Tad Hammilton!» et «Monster-In-Law») ne lésine pas sur le rire jaune et les sous-entendus sexuels. C'est même ce qui fait la particularité de ce titre nettement plus excitant que son ordinaire bande-annonce. Sans crier gare, le cinéaste est capable de sortir un lapin de son chapeau, ce qui provoque quelques scènes assez désopilantes, dont une improbable partie de baseball et un important discours en situation d'inconfort...
Derrière ces flashs qui s'inscrivent parmi les plus drôles de cet été 2009 se trouve toutefois un canevas peu aventureux qui a beaucoup de difficulté à surprendre. Il y a cette introduction qui lève difficilement, et surtout cette conclusion qui tarde à venir, enrobée dans une guimauve particulièrement collante. La mise en scène, à peine fonctionnelle, se révèle rarement dynamique (hormis lors de la première séquence), et l'apport musical est loin d'être significatif.
Le tout s'oublie pourtant rapidement devant la composition du duo qui s'avère particulièrement relevée. Se situant plus près de son jeu dans «Knocked Up» que celui dans «27 Dresses», Katherine Heigl surprend en femme forte à la langue bien pendue. C'est cependant Gerard Butler qui lui vole presque instantanément la vedette. Ce futur Clive Owen affiche un charisme d'enfer et il est capable d'assurer avec un seul regard ou le moindre sourire. Sa prestation dans l'excellent «RocknRolla» n'était pas le fruit du hasard et il deviendra sans aucun doute un des acteurs les plus sollicités des prochaines années.
C'est grâce à ce couple pas piqué des vers et à quelques moments d'un comique rutilant que «The Ugly Truth» maintient l'intérêt presque jusqu'à la fin. Cela ne sera sans doute pas assez pour un public plus sérieux et adulte qui cherchait quelque chose de nouveau sur les relations entre les hommes et les femmes, mais ce style éprouvé a souvent donné des résultats beaucoup plus catastrophiques. Pour une fois, le verre est à moitié plein.